L’été 2018 touche doucement à sa fin. Un été record que l’on pourra qualifier de hors normes sur l’ensemble de l’hémisphère nord. Plus chaud et moins de pluie.
Sur le Québec, c’est assurément un été anormal. Voici quelques chiffres assez intéressants. Il y a eu 11 jours au-dessus des 30 degrés pour la ville de Québec et 19 pour la ville de Montréal. Mais plus étonnant encore ce sont les températures moyennes à l’échelle du sud de la province. En journée, 3 degrés de plus que la moyenne en journée et 3,7 degrés de plus pour la nuit. On n’a plus vu cela depuis 71 ans dans la belle province.
Ailleurs, également, 2018 constitue l’année de tous les records. L’été le plus chaud en Belgique depuis 1833. 20 jours de pluie au lieu de 43 et moitié moins de quantité de pluie. De nouveaux records qui s’inscrit après l’été 2003, 2010 ou encore 2013.
Signe des changements climatiques ?
On ne le répètera jamais assez, il est impossible d’imputer cet été hors normes aux changements climatiques. Des périodes de sécheresse, il y en a déjà eu, par exemple en Europe en 1976 ou en 2003. Mais il faut aussi le répéter, ces évènements extrêmes sont de plus en plus nombreux et de plus en plus violents et c’est là que s’inscrit le changement fondamental dans le climat mondial.
Dans quelques semaines, l’hiver ouvrira son livre et que nous réserve-t-il ? Difficile de faire des prévisions valables à cette échelle. Mais des indicateurs peuvent nous aider. Par exemple, il faudra surveiller le phénomène El niño, qui devrait selon toute vraisemblance être actif à partir de mois d’octobre, avec la conséquence probable d’un début d’hiver plus doux que la norme. A suivre donc dans les prochaines semaines et à suivre sur l’actu de MétéoGlobale.com.